Comme tout aristocrate éduqué selon la tradition, dubitatif, pour ne dire rétif, quant au progrès moderne, Sir Eliot préfère les savoirs-faire à l'ancienne aux techniques modernes, les plaisirs et distractions éprouvés aux loisirs à la mode. Ainsi, l'ami parisien de noble ascendance passe ses fins de soirées à écouter la TSF plutôt que de rompre à la multi-connectivité de l'Internet, à goûter des ragoûts au thym et des daubes au fumet de poisson, affichant un pesant dédain envers l'agroalimentaire félin emballé de couleurs criardes. On l'a vu plus tôt, Sir Eliot s'applique aux ascensions alpinistes les plus difficiles et laisse l'abrutissement des consoles de jeu électroniques au vulgaire à moustaches non cirées.
Disons-le net : Eliot n'est pas un geek, et cette propension naturelle à bouder le siècle vient de lui jouer un triste et sale tour. En ce début d'année, il convenait de s'attaquer sans surseoir à la la comptabilité de ses métaieries-élevages de souris. Mal en a pris à Sir Eliot de refuser l'aide d'une calculatrice portative chinoise... L'ami de Patafix! a produit tous les calculs... à la vessie, et se retrouve ces jours-ci à la clinique pour intervention.
Toute l'équipe du Patablog adresse ses vœux les plus chaleureux de prompt rétablissement à Sir Eliot, assortis de témoignages de compassion à sa famille.