Camouflage

Patafix! passe ses journées à roupiller. Il m'arrive de la "loger" dans le jardin, au sens policier du terme, à demi camouflée pour ronfler tranquillement. En ces jours de grande chaleur, elle affectionne les ramures basses d'un arbrisseau, qui lui offrent de voir sans être vue.

Désagréable!

On a eu une mini-tempête. En fait, une vraie tempête, mais qui a duré très peu de temps. Suffisamment, cependant, pour faire s'envoler le grand parasol avec son socle lesté, et surtout, briser une belle branche chargée de fruits de notre vieux et grand mirabellier. Patafix! est allée constater les dégâts. Très désagréable, ça, madame! D'abord parce qu'on l'aime bien ce vieux briscard penché à la proue de notre parcelle. Et puis parce que cela va faire beaucoup moins de bouboules dorées avec lesquelles faire du hockey sur gazon. Drôlement désagréable.

Chat d'arrêt

On a beau faire des mines et prendre des poses, on n'en rentre pas moins bredouille. C'est un papillon blanc qui a sorti Patafix! de sa sieste; cet incongru s'était posé sur la truffe impériale sans autorisation de la tour de contrôle.

Ensuite, c'est un bourdon qui a capté l'attention de mademoiselle. La posture du chat d'arrêt était très amusante, avec le regard sévère, l'oreille rabattue et le fondement qui frétille.

Enervant!

Cette nuit, on a été réveillée à 3 heures par un bruit de grelot. Le temps de nous sortir de ce rêve énervant où tintait un grelot, et nous pûmes constater qu'un grelot grelottait pour de vrai... à la cuisine! Et le pire : ce n'était pas Noisette, c'était un chat à queue blanche qui fila dans le noir en tintinabulant énervamment du grelot et dont nous ne vîmes que la queue. Enervant ça, qu'on vienne manger nos croquettes dans notre propre ramequin à croquettes dans notre cuisine qui est dans notre maison!

Alors aujourd'hui, on s'est vengée sur la petite bûche énervante du bord du potager, celle qui roule toujours. Et ensuite, on a boudé entre les tomates et les patates. Enervant!

Révision des 20000

Grand-mère étant venue traiter un horrible hortensia rose qu'une charitable colonie de cochenilles avait décidé d'éradiquer de mon paysage à petites bouchées, Patafix! en a profité pour pratiquer un check-up complet du véhicule de la jardinière. Fifille a eu très tôt l'occasion de détailler une voiture par dessous, et en a conservé une appétence particulière pour la mécanique. Une fuite d'huile risque-t-elle de causer de plus importants dégâts ? Pire, la direction a-t-elle été sabotée par Noisette ? Heureusement, tout était en ordre, et Patafix! a pu retourner à son occupation dominicale : contribuer à l'éducation d'une ronce rétive à la posture rectiligne.

Katsbuehl

Cela fait un drôle de petit bout de temps que je me demande qui peut bien produire ces traces de pattes de chat sur ma voiture et, plus récemment, de longues traînées sur mon pare-brise. Certainement des enfants du quartier munis de pochoirs en forme de coussinets, me disais-je, voire des oiseaux vengeurs chaussés de petites bottes à reliefs félins destinées à tromper leur monde...
Et bien non, c'était Patafix! Comprenez que notre sapajou en mal de vacances à la mer a décidé de pratiquer les sports d'hiver. Fifille s'entraîne dur à la glissade sur piste noire.

Sournoise...

Tapie dans l'ombre, Noisette guette et attend le moment propice pour lancer un raid contre la chatière de Patafix!

Léo de retour de vacances

Petite visite rapide de Léo-l'élégant, qui a traversé notre jardin. Il n'était pas trop bronzé, il n'a pas dû avoir beau temps. Noisette aussi est rentrée, et a mené une violente attaque contre Patafix!

Patafix! contrevenante

Aujourd'hui, il va nous falloir administrer une leçon de Code de la route à Patafix! Elle ne connait visiblement pas les panneaux, notamment celui, bleu barré de rouge, qui interdit aux petits véhicules noirs à poil ras de se prélasser à l'arrêt.

On a encore été attaqués!

Il se passe enfin quelque chose à Dommartemuche! On a encore été attaqués par Bambi. Il ne s'est pas montré, mais il a laissé de profondes empreintes de sabots dans le potager. Cela s'appelle du sabotage. Bambi a attaqué nos patates! C'est très gênant ça, comprenez-vous? Ce n'est pas que nous raffolions des pommes de terre, mais ce sont nos patates. Nous préférons de loin les poissons un peu avancés mais, malgré tous nos efforts, ils ne veulent pas pousser dans le potager. Alors nous plantons des patates.

Le soir, tous les chats sont noirs.

Pendant les vacances et surtout le soir, à l'abri des regards, on peut expérimenter de nouvelles bêtises. Par exemple, on peut aller se remplir le bidon de l'eau croupie qui stagne dans la vieille souche du pommier pourri qui était tombé lors de la dernière tempête. Ça grouille de la vermine la plus énervée. Bien sûr, ce serait plus rigolo si ce bénitier accueillait une grenouille. Il faudra y songer.
En attendant, il ne se passe toujours rien à Dommartemuche.

Rien de rien

Ce n'est pas parce que l'on a rien à dire qu'il faut se taire, et ce serait bien mal nous connaître que de nous croire réduit au silence en ces périodes molles où rien ne bouge. Pas de nouvelles des voisins à moustaches, pas de nouvelle capture ni de nouvelles aventures pour Fifille qui passe son temps à roupiller. Ça cache quelque chose…

Ce matin, y'avait piqûre...

Les vétérinaires, ce sont de gros insectes qui piquent très fort. Mais eux, ils ont une blouse blanche et pas les yeux rouges.

Patafix! était de rappel de vaccinations ce matin et a épaté mademoiselle D. par son calme et sa sociabilité. Fifille pèse 4 kilos 850 (ouch!) et se trouve désormais nantie d'un passeport européen. Plus rien à craindre en cas de contrôle lors d'une sortie nocturne dans les dessus de Malzingouette, Patafix! pourra prouver qu'elle est un chat.

Orvet !

Encore un orvet. Fifille doit adorer ça et moi, je n'aurais jamais imaginé qu'il y en avait autant dans le quartier. Nous faudra rapidement trouver une recette de petits pâtés au lézard apode.

Les vergons fourgus bourniflaient

Ça ne paraît pas, comme ça, mais la forêt, ça fait drôlement peur, surtout quand les nuages sont lourds et qu'il y a de l'orage dans l'air. On a beau se dire que ce n'est que la toute petite forêt vierge du fond jardin, celle qui jouxte les groseilliers des voisins du dessus, on ne fait pas les malins. On ne sait pas trop sur quoi on pose les coussinets, et sous le lierre, il y a un grouillement de vermines qui ne nous ont pas été présentées formellement. Ce sont des gens que l'on ne connaît pas, avec des yeux rouges et des pattes de tous les côtés. Heureusement, en cas de coup dur, il y a la vieille brouette rouillée qui fait office de sanctuaire. D'un autre côté, la forêt du fond, ça change de la campagne du devant. Reste à situer où se trouve la mer.

Une vague odeur de pastis

Ça commence à sentir les vacances... Les écoles d'architecture referment gentiment leurs portes, les voisins aèrent les bikinis qui sentent la naphtaline, la mairie loue sa salle polyvalente aux épousailles de couples inconséquents... Nous, on s'en fout, on a du poil au pattes, et demain, on fait de la confiture de cerises.

Le panier de la ménagère

A la maison, Patafix! et moi, nous sommes pour le partage des tâches. Hier, c'était au tour de Fifille d'aller faire les courses. Petit budget et petit panier, Patafix! a opté pour du gibier en promo, et nous a rapporté un rouge-queue. Elle a entrepris ensuite de le déplumer en grognant comme un sanglier, car le zozio voulait retourner dans les rayonnages. Ticket de caisse à l'appui, notre dîner fut prestement rendu à la raison.

Et maintenant, comment on fait ?

Noisette apparaît au loin, alors on a peur. Comprenez que ces derniers temps, Noisette-la-mégère, pourchassant Patafix!, s'est permis d'entrer dans notre maison par la chatière. Fifille n'en menait pas large... Noisette apparaît au loin, donc, alors on se dépêche de grimper dans le poirier, celui qui donne des fruits tout rabougris et tout durs, que l'on utilisera pour armer notre lance-pierre. En attendant, on se retrouve dans l'arbre et, Noisette disparue, on est bien en peine de redescendre. On pourrait attendre la fin de l'automne pour tomber avec les fruits blets, mais d'ici là, il faudrait se passer de croquettes... Heureusement, on n'a pas grimpé très haut, et une main charitable peut nous aider à retrouver le plancher des chats. Que d'émotions tout de même!