Et un de plus.

Mêmes modalités.

Les petites attentions

Vers 4 heures, Patafix! est venue me réveiller à coups de léchouilles sur l'oreille droite, pour m'avertir qu'un mulot tout chaud m'attendait dans la salle de bain. C'était bien gentil de sa part, car habituellement, je ne découvre le cadeau que trois heures plus tard, et la viennoiserie est déjà roide et rancie. Ce sont de petites attentions comme celles-ci qui rendent notre vie agréable.

Petites activités de printemps

Patafix!, encouragée par la réaction de sa grand-mère devant ses images de rodéo, en a remis un coup, avec une spéciale dédicace. Ensuite seulement, elle a pu passer à des occupations plus sérieuses, comme vérifier que la rue de devant n'a pas été déplacée ou encore guetter les oiseaux à l'affût derrière un arbre. Rien que de la petite activité de printemps.

Affreuse, sale et méchante.

Hier matin, Patafix! a décidé de jouer à Bronco Billy. L'ancien trou rebouché a servi d'arène où notre mustang sauvage s'est mis en scène sous les yeux du juge-arbitre Gribit-la-stylite, dans une chorégraphie digne des plus grands rodéos. Premièrement, afficher l'air méchant et farouche des indomptables; deuxièmement, ruer, sauter, se cabrer et se rouler sur le sol; troisièmement, recueillir les applaudissements.

Ensuite, Fifille nous a gentiment rapporté du lézard pour un déjeûner frugal, puis du mulot pour le diner.

Des poils et de la poussière, ou l'inverse.

Il faisait beau et il faisait chaud, alors nous en avons profité pour nous rouler partout où ça roulait, notamment sur le sol du bureau qui n'a pas connu les frotti-frottas de l'aspirateur depuis le néolithique. Et notre pelisse est une référence en matière de production d'électricité statique : nous sommes placée dans le haut de la série triboélectrique, et nous nous en flattons avec jubilation. Du coup, nous ramassons toutes les poussières, ce qui évitera de passer l'aspirateur avant la fin calendrier maya.

Hockey sur porcelaine ?

Non pas! Simple et verte correction d'une brosse-à-dents vouée au nettoyage des dépôts taniques de la théière électrique. Cette arrogante hérisse ses poils de manière fort inconvenante et cherche la provocation et l'affrontement en permanence en arborant son rouge bonbon. Ouf! Patafix! était là pour lui rabaisser son caquet, à cette pétroleuse! La pudeur de notre lavabo est sauve.

Pauvre Phlox

C'est avec une tristesse infinie que Patafix! a appris la disparition de son amie Phlox, magnifique petite minette voleuse d'éponges, dans un tragique accident de la circulation. Toutes nos éponges ne pourront sécher les larmes de notre amie Anne-Marie.

La Chasse au loup

Patafix! est venue me voir ce matin pour me montrer des traces de loup et m'enjoindre à traquer l'animal. Je n'étais pas certain qu'il se fut agi d'un loup pour laisser de telles papattes de chat, mais Fifille insistait tellement, que j'ai accepté de la suivre. Nous avons donc enfilé des vêtements chauds et avons pisté la bête en reniflant partout, en étudiant les brindilles cassées et en progressant vent debout.

Finalement, après 3 jours et trois nuits d'une traque farouche et épuisante, Patafix! leva la bête en la personne du fauve Léo-l'élégant qui s'enfuit par les hauts sans demander son reste.

Jour de gratte

Il faisait très froid, mais beau. Mais froid quand même, hein. Alors, comme il faisait beau, nous sommes allés au jardin.
Comme ça, Patafix! a pu gratter la terre et tirer la langue. Gratter la terre du jardin, c'est autrement plus chouette que gratter la moquette du bureau. Quant à tirer la langue, ça ne sert à pas grand chose de le faire à l'intérieur, personne ne vous voit et n'est saisi d'une peur bleue croyant avoir rencontré un monstre. Tandis qu'au jardin...




Fifille s'est ensuite déplacée au petit tas de bûches en vrac, celui qui diminue en douce chaque été quand on vient nous voler de quoi allumer les barbecues. Elle a constaté que les voleurs ne sont toujours pas revenus le mettre en ordre depuis leur dernier larcin et que si ça continuait ainsi, elle déclarerait le vol de bûches interdit et les voleurs personnae non gratae. Puis, elle a déclaré une bûche personna grati-grata et lui a fait subir force coup de griffes. Mais il y avait un drôle de truc qui brillait et on s'est bien demandé quelle pie voleuse avait bien pu perdre des pierres précieuses à cet endroit du jardin. Sans doute celle qui a volé nos bûches.




Après ça, un bruit nous a attiré dans la forêt du fond du jardin, celle qui fait très peur et où on attrape des tiques. Les tiques, c'est comme des vis molles qui n'auraient pas de fente pour le tournevis et qui se fichent dans la peau du dos.



Alors on est entré dans la forêt...

Trop, c'est trop!

Hier, c'était la tempête. Patafix! n'avait pas trop envie de sortir, mais j'ai insisté : le vent était violent mais tiède, et un bon massage éolien ne pouvait pas faire de mal à Fifille. Force exhortations encourageantes eurent raison d'une hésitation certaine, et le gnome poilu finit par céder.

En revanche, il ne fut pas question de s'attarder au vent, de peur de s'envoler comme un ballon-sonde sans doute, et Fifille n'a fait que courir d'un bosquet protecteur à un autre, avant de rentrer à fond la gomme se blottir à l'intérieur. Faut pas exagérer non plus, j'vous ferai dire!