Hallelujah!

Attendu comme le messie par des millions de fans noyés dans l'angoisse, le "signe du passage ouvert", id est de la guérison de Patafix! a paru ce matin sur fond de concassé grège. Telles les kasei-gan du jardin zen, symbolisant les montagnes, trois magnifiques crotins se prélassaient mollement mais non sans fierté sur le lit de kaolin ratissé. Fifille avait fait. Elle en a profité immédiatement pour bâfrer force mets variés.

Schubi, noseflutiste.

Patafix! va beaucoup mieux : finies la fièvre et l'apathie, elle dévore à pleine dents. Le seul souci est que rien n'en sort. Nous attendons avec impatience un signe que le passage n'est pas bouché...

Fifille a reçu les voeux de prompt rétablissement de son correspondant germain, accompagnés de sa photo. Il s'appelle Schubert, est un grand chanteur, et joue de la flûte de nez depuis son plus jeune âge. Schubi est un chat très bien élevé, mais un peu profiteur : il double ses repas chez la voisine du dessus.

Patafix! à l'hôpital

Cela fait deux jours que Patafix! ne se nourrit plus, ne boit plus, vomit, gémit, et a de la fièvre. Nous avons supposé qu'il y avait un lien avec l'énorme accenteur-mouchet que Fifille a capturé et dévoré gloutonnement avant-hier soir.
Bref, ce matin, nous sommes allés voir Mademoiselle D., qui a fait des tas de piqûres à Patafix! et lui a aussi fait passer une radio, que Fifille a réussie.



Ouf, pas d'os de moineau dans la tuyauterie, pas de bréchet coincé en traviole, et donc pas de péritonite.
En revanche, et inattendus, une poche d'air dans les tripoux et un petit chapelet de calculs qui lanterne dans la vessie.
Mademoiselle D. nous a prévenus : il faudra opérer ça...
En attendant, pas de sorties, médicaments matin midi et soir, et prochaine visite prévue demain matin.

Chat qui boit

Fifille aime la flûte de nez

Merveilleux instrument que la flûte de nez... Et il n'est pas question de tenter de lui piquer celle qu'elle a décodé d'accaparer.

Un maison pour stocker des mulots

Hier, avec l'aide de Monsieur P. et de sa troupe, nous avons construit la maison de bois qui attendait sagement depuis octobre que l'on s'occupât de ses abattis. Ça meulait grave, mais au moins il ne pleuvait pas. Ça nous a quand même pris 8 heures de boulot à quatre (faut dire qu'il ny avait pas de plan de montage, que les rares explications étaient en hollandais, que les pièces étaient mal coupées, voire pas coupées du tout.)



Patafix! était très énervée. No seulement bing bang boum ça tapait du marteau dans tous les recoins, mais encore elle avait affaire à une invasion d'inconnus caractérisée. D'habitude, Fifille veut se rendre utile et rangeant les outils, mais là, elle a franchement préféré nous invectiver à poumons rabattus.



Quand la casemate fut bâtie, Patafix! entreprit un tour du propriétaire et une inspection générale. Et décida derechef, que si elle m'autorisait à y ranger mes outils de jardin, elle consacrerait la destination principale du chalet au stockage de mulots. C'est son côté écureuil qui se manifestait là.





Enfin, Fifille alla rendre hommage au drapeau du 16e Karmapa, chancelant sous le vent.

Patafix! a reçu de la visite.

La cousine Lynette est venue spécialement d'Anvers pour rendre visite à Patafix! et exclusivement pour Patafix!. Fifille, forcément, était extrêmement flattée, mais devait préserver pudeur et amour-propre. Elle a donc décidé de se montrer d'abord distante, mais sans affectation, puis vaguement intéressée tout en restant sur la défensive, puis au bout d'un temps savamment calculé selon les formules mathématiques fournies dans tout bon manuel de savoir-vivre, amicale et hospitalière.

Le Dharma va fleurir

Notre petite traînée prenait hier sa dose de soleil et de poussière, en se trotillant sur la terrasse comme une limace attaquée à l'acide, et nous en avons profité pour rétablir dans ses fonctions le drapeau du 16e Karmapa, dont il est dit que « là où il flotte, fleurira le Dharma ». Nous en avions déjà pavoisé le potager par le passé, mais les vents himalayens du Plateau de Malzingouette en avaient eu raison et l'avaient disloqué en fin lambeaux. Cette fois-ci, c'est sur la terrasse que nous avons hissé les couleurs vues en rêve par Rangjung Rigpe Dorje.






Mais bien évidemment, il ne saurait y avoir d'activité patafigienne sans que Noisette vienne pointer le bout de son jaloux museau ...

Raminagrobide

Pour Halloween, Patafix! a joué son rôle annuel de suppôt du diable. Elle a encore ouvert le placard à torchons pour tout faire tomber en tas disgracieux, elle a renversé un verre du meilleur cru en cubitainer, elle a traîné un charmant mulot ensanglanté dans le couloir et ensuite a pris toute la couverture en s'installant au milieu du lit.


(Merci à Cyril L. pour cette photo d'Halloween 1920s d'Alberta Vaughn)

Le Martyre de chat Laurent

On se fait rôtir au soleil...mais on n'a pas le réveil aimable.

Jeu de poires, arrière-saison

Ce n'est pas parce que la saison de Poires est terminée qu'il ne faut pas s'entraîner. Tant qu'il y a des poires, on joue. C'est même encore plus amusant, car non seulement il n'y a plus la pression de la gagne, mais en plus les poires sont un peu blettes. Plaf! C'est bien plus fastoche d'y planter ses griffes.





Le Jeu de poires, c'est le seul jeu où il fait bon léchouiller le ballon. Il est un sucré, avec un étonnant goût de poire.



Certes, il semble y avoir eu quelques irrégularités. En effet, on a vu Patafix! en conciliabule discret avec Monsieur l'arbitre, et ce n'est pas très réglo tout ça. Bon heureusement, c'était du Solo-pear, et donc il n'y avait aucun adversaire pour porter plainte auprès de la Fédération... Mais bon, pas très réglo tout de même.




Surtout qu'après, on n'a pas arrêté de marquer... A croire que la poire était corrompue.

Des forces.

Il fait beau, mais il fait frais. Alors il faut faire le plein d'herbe à chat. C'est comme ça. Ça purge les poils de mulot accumulés pendant l'été, ça favorise le transit, et puis c'est comme de mâcher des feuilles de coca au Titicaca, on se sent drôlement ragaillardi. Pasque Dommartemuche, c'est quand même à une altitude où l'oxygène est drôlement raréfié.

Petite sortie timide

Comme il faisait beau, mademoiselle Patafix! a daigné pointer son museau dehors. Juste pour une petite visite de courtoisie au Gourdistan, pas pour un trek avec bouteilles d'oxygène et sherpas. Faut pas pousser quand même. L'automne, c'est juste avant l'hiver, et l'hiver, comme son nom l'indique, on hiberne. Et tous les médecins le disent : pas d'efforts avant de dormir, l'excitation rendrait insomniaque.





Quant au Gourdistan, il est désormais totalement déplumé. Mes nos gourdasses se portent à merveille, et commencent leur longue dessication qui durera plusieurs mois ...

Cruelle Patafix! - III

Numéros 120 et 121 ont été déchiquetés cette nuit. Nous n'en publierons pas de photo, par respect pour les familles.

Cruelle Patafix! - II

Numéro 119 avait de grandes oreilles et un museau allongé, mais il était très poli et serviable. Il se destinait à une carrière de maître-fromager. Encore un destin brisé.

Cruelle Patafix!

Numéro 118 était un beau petit que sa maman aimait beaucoup. Il était un peu turbulent, mais tellement créatif... Il aurait probablement fait carrière aux studios Disney. D'un assaut rapide, Patafix! aura stoppé net ses rêves de conquête hollywoodienne.

Fin de saison

Peu de nouvelles nouvelles de Patafix! L'automne est là, et notre ourson alterne siestes de plus en plus longues et captures de jeunes mulots (nous en sommes déjà à 117 ...). Le Gourdistan se déplume tel un vieillard chenu, mais les calebasses sont en pleine forme.

Dernière partie de jeu de poires

C'est la fin de la saison de Poires au Gourdistan, et Patafix! tenait à participer au dernier match. Celui-ci a eu lieu dans les règles, et Fifille a gagné. La troisième mi-temps s'est déroulée sur la terrasse.

De l'eau sur la tête.

Ce qui est pénible avec la pluie, c'est qu'elle mouille. Et donc, c'est très déplaisant, surtout quand on est en train de prendre un apéro d'herbe à chat. Heureusement, il y a la table de la terrasse pour s'abriter, mais on est obligé de faire des allers-et-retours. Et epndant les allers et pendant les retours, on reçoit de l'eau sur la tête.