En débardeur glamour!

Cela ne manque jamais. Dès qu'un mal disparaît, un autre survient. La cystite à peine guérie, les blisters de médicaments enfin vidés de leurs pastilles, mon singe se trouve immédiatement une raison de rendre visite à la vétérinaire.
Ce matin, il s'agissait une sale petite plaie infectée sur la nuque. Rasage des poipoils, application de pommade, shoot d'antibiotiques, prescription de corticoïdes, et surtout confection d'un petit t-shirt sans manches dans un tube de jersey bien doux et élastique, afin de maintenir une compresse en place.
Dans son petit débardeur crème à col roulé, ma fifille joue un peu les starlettes à Dommartemuche. Comme elle reste cul-nu, j'estime qu'elle ne devrait pas trop crâner. L'affûtiau n'a pas l'air de la gêner aux entournures, mais je donne peu cher de sa longévité.

L'appel des cîmes

Fifille a grimpé sur un arbre pour la première fois. Bon, ce n'était pas vraiment une escalade himalayenne, puisque mon ouistiti s'est contentée de se hisser d'un petit mètre, mais on sent que l'envie lui reprendra dès qu'elle sera libérée de ce stupide câble rouge qui s'emmêle tout seul en permanence.

Rencontre avec la voisine

Patafix! a enfin fait la connaissance de sa voisine Noisette, une chatte placide noire et blanche, venue rendre une visite de courtoisie sur "nos" terres... La rencontre s'est passée fraîchement, c'est le moins que l'on puisse dire, et sans sa longe, ma fifille aurait volontiers chassé l'intruse restée de mabre. La concurrence semble mal venue dans la chasse aux papillons.

Les deux noiraudes

Le système de laisse à ressort n'est pas aussi fiable que j'aurais pu l'espérer; outre que son jeu préféré consiste à entortiller le câble rouge autour des pieds d'arbustes et de chaises de jardin, mon sapajou a commencé à découvrir la technique d'ouverture des clips du harnais. Par ailleurs, le collier de celui-ci étant un peu trop lâche, il m'arrive de retrouver la bête avec une patte antérieure coincée contre le cou, sous la lanière. L'appareil n'offre donc aucune sécurité et une étroite surveillance s'impose.















Ma fifille n'est nullement impressionnée par mon gros cube chromé. Elle pourrait quand même feindre un quelconque intérêt, voire un peu de curiosité pour la beauté de la mécanique de l'engin devant laquelle une pie aurait des vapeurs... Non, seul le bruit au démarrage induit quelque émotion en elle, et provoque un départ olympique au galop.

Au menu de mon gnâfron

A ajouter sur la liste déjà longue des mets dont fifille rafolle : le melon, les nems, la polenta, la confiture d'oranges amères. En revanche, après y avoir cependant goûté, mademoiselle n'a qu'une appétence très relative envers petits pois et chipolata.

Plein d'amour

Le cordon ombilical

Ma petite captive a droit à des sorties quotidiennes mais encore sous la contrainte d'un long câble à ressort et d'un petit harnais. On la dirait prête pour une séance de kite-surf, si ce n'est qu'à l'autre extrémité, c'est moi, et que je n'ai rien d'un léger cerf-volant. Pour l'instant, mon ouistiti supporte ce harnachement et le système semble relativement bien fonctionner, mis à part les inévitables nœuds que fifille tresse lors de ses explorations.
Bientôt peut-être cette semi-liberté sans surveillance, avant de goûter la totale liberté... Il lui faudra nous prouver encore un peu de retenue dans ses évolutions champêtres.

Ma pisseuse est de retour !

Oui, ça faisait longtemps... Votre serviteur ayant été enfermé dans une cave du XVIIIe à Verdun pour cause de montage d'exposition, la fifille fut confiée aux bons soins de sa "grand-mère" deux semaines durant.
J'ai retrouvé ma bestiole avec un muscle développé de pré-athlète et un poil duveteux et blanc débutant enfin sa repousse sur le bout ultime de la queue. En revanche, désormais accro aux antibioques, Patafix! n'a rien trouvé de mieux que d'accueillir une cystite comme nouveau sujet de conversation avec le docteur Deluce.