Il faisait chaud, très chaud et sec, et nous remontions la pente pesamment, accablée par le soleil cuivré du soir.
C'est alors que nous aperçûmes un nouveau (ou une nouvelle ?), tapi(e) au loin dans la pointe de jardin avec du grillage partout, où l'on joue à Guantanamo. Noir dessus, blanc de dessous, et assez furtif, comme une raie manta. Nous l'avons alors baptisé Le Galuchat.
Et que faisait Le Galuchat ? Il guettait un couple de pigeons lubriques venus de la ville pour lutiner dans la verdure. Notez l'œil torve du ramier dextre scrutant avec une lourdeur insoutenable la partie postérieure que le senestre expose avec une langueur tout aussi coupable.
Mais, alerte et farouche, le Galuchat colombophile s'enfuit au premier craquement de brindille. Ce n'est pas aujourd'hui que nous lierons amitié. Alors nous sommes repartie faire la sieste sur le mur en pierres sèches, à l'ombre du tamaris.
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2 commentaires:
Pfff, n'avait trop sommeil Patafix!
on n'a JAMAIS trop sommeil.
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