En attendant de résoudre ce mystère, Patafix! prend des vacances bien méritées chez sa grand-mère, et vous souhaite un joyeux Noël. A bientôt!
samedi 20 décembre 2008
Flagrant délit...
Il n'y a rien à faire; chaque fois que Patafix! tente une sortie dehors, Gros-blanc pointe son sale minois et agresse la petite, puis détale dès que j'arrive, en redresseur de torts. A l'instant encore, juste à la sortie de la chatière, comme s'il connaissait l'agenda de notre fifille. Y a-t-il une complicité à l'intérieur ? Paire-de-gorets seraient-ils un agent double ?
mardi 16 décembre 2008
Comment le petit peuple trinque...
Afin de tenter de sortir Patafix! de sa léthargie hivernale, nous avons introduit un nouvel élément dans le biotope ludique de notre minette. L'élément Souricette-à-grelot a rempli sa mission et notre crapoton ronfleur a enfin daigné quitter son doux cocon pour aller coller une pâtée bien méritée à la nouvelle arrivée. A mon avis, la chaîne remonte très haut. C'est la Crise, alors le patron de mon voisin pressure ses employés, du coup le voisin se défoule sur sa femme, qui claque ses gosses, qui envoient des coups de pieds à Gros-blanc, qui moleste Patafix!, qui file une trempe à Souricette-à-grelot. Bref, si Souricette perd un œil, ce sera la faute à Lehman Brothers et Merryl Lynch.
lundi 15 décembre 2008
samedi 13 décembre 2008
J'y suis, j'y reste.
La cure de feignasserie caractérisée se poursuit en douceur dans la laine d'un vieux gilet que j'ai eu l'imprudence de déposer sur le manteau chinois. Impossible pour moi de reprendre cette couche de laine pour m'en vêtir, du nid que Patafix! occupe comme une division blindée américaine à Bagdad. Tout juste si mademoiselle s'est donné la peine d'en sortir pour aller chasser une petite araignée courageuse qui croisait près du lavabo, et de la croquer sans procès. Il semble que notre ourson soit entré en hibernation.
jeudi 11 décembre 2008
Nuits de Chine, nuits câlines...
Les grands froids revenus, j'ai dû ressortir mon manteau chinois bleu des années Mao (un habit du peuple à vélo, pas de l'armée en chars), qui me permet de vaquer dehors habillé d'un simple t-shirt par-dessous. Mais celle qui l'aime le plus, c'est celle qui possède déjà une fourrure dont on se ferait bien un cache-col. Vous l'avez compris, Patafix! a élu domicile dans ce gros nid douillet et ne le quitte qu'en cas d'impérative nécessité. Très diffcile de la déloger quand elle y est lovée. Faut que je cherche s'il existait en petites tailles.
samedi 6 décembre 2008
Pas de nouvelles...
mercredi 3 décembre 2008
Nouvelle attaque de Gros-blanc
Patafix! sort par la chattière et à peine dehors — Wiiiaaââouuîîîîaaargh! — Gros-blanc lui saute dessus et la moleste méchamment. Bien évidemment, le temps de faire le tour de la maison pour tenter de rallier Gros-blanc au concept civilisateur de bon voisinage, grâce à un argumentaire convaincant en 10 points présenté sur PowerPoint®, et l'intrus était déjà de retour chez lui devant la cheminée en train de fêter la réussite de son sale coup en minaudant auprès de ses maîtres.
Fifille, ni sotte ni téméraire, est rentrée immédiatement, mais n'ose plus vraiment sortir. Elle passe la tête par la chatière, mais reste sagement confinée à l'intérieur. Nous sommes vraiment désemparés.
mardi 2 décembre 2008
Bonne petite ménagère
Il n'est pas d'activité plus distrayante que de changer un lit avec un chat dans la maison. Surtout s'il a des papattes cradoques d'avoir gambadé dans une campagne humide et sablonneuse. La bête attaque taies et draps, rampe comme une taupe, se tapit, se raidit et plonge comme un fauve sur une proie indolente.
Surtout, il ne serait plus loisible à la bestiole de s'alanguir en poses glamour de cover-girls éthérées, ni de s'étourdir du spectre aromatique d'un adoucissant à la lavande.
Ni binette, ni sarcloir !
Pour l'hiver, nous avons rentré au salon les cactées qui, aux beaux jours, épanouissent leurs rondeurs hérissées sous le soleil de notre balcon. Patafix!, qui passait par là, en défenseuse de la vie végétale, a estimé que la terre n'était pas assez aérée et que ces lithops et autres lophophorae méritaient meilleur traitement. En bonne petite jardinière, et pour notre plus grand plaisir, fifille a pallié promptement cette carence de soins.
lundi 1 décembre 2008
En avant-première mondiale...
Juré-craché, mesdames et messieurs de la SPA, c'est un photomontage. La pipe est une Ligne-Bretagne de Trever Talbert, qui a dit qu'il nous mettrait sur son blog. Nous sommes déjà sur le blog pipier et québécois de notre ami Cyl. La gloire!
dimanche 30 novembre 2008
Confort maxi
Comment travailler avec un chat sur les épaules qui vous lèche le crâne de sa langue râpeuse (et tout en prenant une photo, mine de rien), hmm ?
samedi 29 novembre 2008
Rituel du matin
Tous les matins, quand nous descendons au bureau, nous arrivons en ordre dispersé. Je suis le premier et prépare un thé, puis remplis le grand mug gris de Patafix!. Je n'ai en général pas le temps de le reposer sur le rebord de la fenêtre que ma furie assoiffée déboule à fond de train, saute sur le bureau, fait voler tout ce qui traînait, se rue sur la pinte d'eau fraîche et en lappe un gros centimètre en s'étranglant.
Ensuite vient l'inspection du paysage. Ouf ! les maisons n'ont pas changé de place pendant la nuit.
lundi 24 novembre 2008
100e !
Le Patablog fête son centième post ! Bon, c'est vrai, ce n'est pas vraiment le centième billet d'humeur de notre sapajou, puisque cet envoi ne sert qu'à s'auto-célébrer... Quoi qu'il en soit, Patafix! tient à remercier ses lecteurs de leur fidélité, et tout particulièrement celles et ceux qui se sont donné la peine de rédiger des commentaires et messages de soutien au fil du récit de ses frasques vétérinaires.
Pour fêter dignement un tel évènement, notre estomac à moustaches aura droit ce midi à du crabe en miettes précédé d'un apéricube au jambon. De quoi tenir jusqu'à la sieste.
dimanche 23 novembre 2008
Morne plaine
Dimanche matin très calme pour le crapoton à moustaches qui reste fasciné par le peu de neige qui a fini par tenir. Patafix! alterne positions de sphinx songeur planté devant la fenêtre et poses de zombie décérébré vautré sur le radiateur. Elle finira à rayures, comme la barbaque passée au grill.
Notre zébulon arrange sa patte droite selon des attitudes très dégingandées, sans doute à cause de ses jambes désormais de longueur différentes. Elle est toujours en appui sur celle de gauche, et doit mener sa colonne vertébrale à rude épreuve.
samedi 22 novembre 2008
Premiers flocons...
Première neige pour notre fifille, qui se demande bien ce que sont ces petits morceaux de coton qui tombent lentement du ciel, et surtout si ça peut avoir un intérêt gastronomique.
Aujourd'hui, c'est un "jour sans" – entrendre sans corticoïdes – et si Patafix! ne semble pas trop souffrir, elle ne pose quasiment pas la papatte en marchant. Mais bon, comme c'est le week-end, elle en profite pour se reposer de son dur labeur de la semaine.
mardi 18 novembre 2008
Le yoyo...
Nous sommes passés à un nouveau rythme de soin par les corticoïdes : un jour sur deux seulement. Et l'humeur de notre petite poilue à moustaches s'en ressent. Privée de cette drogue depuis 24 heures, la bestiole se remet à souffrir...
lundi 17 novembre 2008
Nette amélioration
Ouf! Fifille va nettement mieux aujourd'hui, elle recommence à poser la patte par terre et ne hurle plus; tout au plus émet-elle un petit gémissement en cas de faux mouvement, et elle arrive même à monter les escaliers. Ça fait plaisir de la voir recommencer à jouer un peu avec ses amis. Aujourd'hui, c'est petite-souris-noire qui a pris la pâtée, de bonne grâce.
samedi 15 novembre 2008
Qui tire les ficelles ?
Petit spectacle de marionnettes ce matin, pour distraire notre ouistiti contraint à un repos mal accepté et sujet d'un ennui sans limites. Joe-le-Toucan et Pépette-la-Grenouille venaient proposer à Patafix!-le-Singe de monter un G20 des animaux, afin de prendre de grandes décisions au regard de la crise spéculative sur les crevettes grises. Il semble en effet que certains tirent les ficelles dans l'ombre des îles Caïman. Patafix! n'était pas trop intéressée, mais en a profité pour mâchouiller un peu Pépette.
Ensuite, Gros-blanc a eu le culot de grimper sur le rebord de ma fenêtre, et nous nous demandons sérieusement si ce n'est pas lui qui organise la pénurie des crevettes au niveau mondial.
vendredi 14 novembre 2008
Mon sphinx a mal...
Malgré les médicaments, fifille souffre atrocement et hurle à fendre l'âme à chacun de ses faux mouvements, qui sont nombreux. Elle semble oublier qu'elle est mal en point et, à chaque réveil ou déplacement, la petite se fait surprendre par une douleur violente. C'est très difficile à supporter pour tout le monde, et mon impuissance à pouvoir la soulager me rend malade.
jeudi 13 novembre 2008
Corticoïdes et confinement
Hier soir, donc, il y a eu véto. Chez le chirurgien, cette fois-ci, qui a ôté le pansement de Patafix! et déclaré que notre bestiole souffrait d'une douleur irradiante localisée dans le dos. Une sorte de sciatique ou de lumbago suite à une chute. Palpations et injection de corticoïdes accompagnées d'horribles Miaaaoouuaâîîîîrgh! de douleur, eux-mêmes ponctués de Rrrrooaaââoorrr! de mécontentement réprobateur après qu'on eut lâché la bête.
Le bon côté des choses est que le sapajou ne devra pas affronter une nouvelle opération pour lui retirer ses broches.
mardi 11 novembre 2008
Vétéran de vétérinaire
On a mal dormi cette nuit. A chaque mouvement, ça faisait drôlement mal malgré le gros pansement censé éviter la flexion. Mais finalement, ce n'est peut-être pas du genou que l'on souffre... Du coup, ce matin, on baillait beaucoup.
Patafix! reprend ses bonnes vieilles habitudes d'éclopée. Pas grand chose à faire, alors elle se plante devant la fenêtre à regarder ce qui se passe dehors et à profiter du moindre rayon de soleil.
Aujourd'hui, c'est le 11 novembre, et fifille aurait bien voulu défiler avec les anciens combattants, avec béquilles à sa taille et petites médailles, ainsi qu'aller renifler la tombe du chat inconnu. Faut dire qu'elle se sent très proche des poilus.
lundi 10 novembre 2008
Non, ce n'était pas fini ...
Ce matin, quand je suis descendu à mon bureau, j'ai trouvé Patafix! enroulée au pied de ma chaise. Quand j'ai voulu la déplacer pour m'assoir, elle a hurlé. C'était sa fameuse patte postérieure droite qui lui faisait horriblement mal. Pas de sang, pas de traces de coups. Véto.
Véto, donc radios. Et sous anesthésie parce que la minette souffre trop. Apparemment pas de fractures, mais le diagnostic n'est pas sûr. Choc, il y a eu, puisque notre bestiole pisse du sang comme elle a l'habitude de faire quand elle a subi un traumatisme. Mais peut-être seulement celui d'avoir sauté du congélo et s'être mal réceptionnée sur le sol. Est-ce une broche qui a bougé et qui lui blesse la chair ? Pour l'heure, il s'agirait plutôt d'un cartilage de conjugaison décollé. Alors, pansement pour empêcher de trop gigoter, et visite prévue chez le chirurgien qui l'avait opérée. Peut-être faudra-t-il lui retirer ses broches...
Chose impressionnante : le tibia de la jambe abimée a poussé plus que l'autre, afin de tenter de compenser le manque de longueur du fémur rapiécé, quand son homologue opposé a pris taille adulte. Ce qui explique peut-être pourquoi ma zibounette ne boite pas.
Je culpabilise de plus en plus de lui avoir donné ce nom, Patafix! qui, dans un mélange de Français et d'Anglais, colle trop bien à sa vie aventureuse et traumatique de chatte à la patte réparée. Mademoiselle Deluce m'a dit : « j'en connais un qui a eu la même chose et qui s'appelle Cacahuète, alors vous savez... ». N'empêche. J'avais déjà baptisé Astibloche ainsi avant de lui trouver un ver à l'air étonné lui sortant du fondement. Est-ce le nom qui forge la destinée?
Quand je pense que lorsque j'ai commencé ce blog, je me demandais s'il y aurait assez de « matière » et si cela n'allait pas tourner en calendrier des Postes, avec des photos de chatons au ruban rose autour du cou...
samedi 8 novembre 2008
Lavabo auto-nettoyant
Mon singe adore se fourrer dans le petit lavabo carré de mon bureau. Il semble fait pour sa taille et quand le ouistiti s'y tapit, il n'y a plus que les oreilles qui dépassent. Mais il est bien rare que Patafix! y fasse un séjour reposant; en général, elle s'y loge pour mener une attaque bien réglée contre la bonde chromée ou se faire les griffes sur la faïence. Le grand jeu consiste encore à apporter quelque animal de compagnie avec elle (chenillette, baballe, voire pelle à thé) et lui mener la vie dure dans cet endroit confiné duquel la proie ne peut s'échapper. Jusqu'à ce qu'il gicle, bien sûr, projeté à l'extérieur du bol comme un skateboarder californien. Et d'assister à l'auto-éjection de la noiraude à la suite du projectile, en poussant force « brouâârk! brouâârk! ».
Nous avons donc inscrit Patafix! au catalogue bien fourni des « Cats in sinks », où vous aurez peut-être l'heur de voir s'afficher (feue) Lulu dans le lave-mains circulaire de l'étage.
jeudi 6 novembre 2008
Fifille ressort un peu
Bon, je le concède, la chatière est fin cradoque et mâchurée de la terre que Patafix! rapporte avec ses papattes. Et puis aussi les carreaux du soupirail de mon sous-sol. Dégueu. Mais bon, il a fait très moche ces derniers temps et malgré tout, on arrive à voir un petit gnome tout noir au travers, avec ses quinquets tout ronds.
mardi 4 novembre 2008
dimanche 2 novembre 2008
Des noix...
Il ne faisait pas trop moche aujourd'hui, mais Patafix! n'est pratiquement pas sortie. Il est bien possible qu'elle ait la trouille de rencontrer Gros-blanc. On a du mal à imaginer le territoire-chat qui, apparement, ne se superpose pas à nos découpes grillagées d'humain. Y a-t-il un cadastre félin où consulter le parcellaire et réclamer des mises-à-jour, indiquer lotissements et remembrements?
Du coup, fifille a regardé Questions pour un champion où il était question de graines et noix comestibles.
samedi 1 novembre 2008
Deuxième baston...
Cette fois-ci, c'est Gros-blanc qui a attaqué, et fifille est rentrée à toutes pompes par la chatière. Il semble que Gros-blanc réside dans les hauteurs du village (c'est-à-dire une ou deux maisons au-dessus de la nôtre). va falloir jouer serré , mon ouistiti, pour défendre ton territoire...
jeudi 30 octobre 2008
Première baston
MiiiaaaAAAAoouuOOUUaaaAArrgh! que j'entends dehors en stéréo alors que j'ai ma frangeotte au téléphone. Mon sang ne fait qu'un tour : je vois Patafix! en train de molester vertement et avec vindicte un gros chat blanc à longs poils inconnu du voisinage. Les deux adversaires ne pratiquaient visiblement pas les règles du marquis de Queensberry, notamment le point concernant la cordialité nécessaire au Noble Art. Non, le tableau ressemblait plutôt à de la lutte gréco-romaine, mâtinée de catch, de kung-fu et de krav maga, genre crêpage de chignon non-homologué de compète.
Le temps pour moi d'approcher, et le gros blanc déguerpissait. Je tremblais de retrouver ma petite chérie avec une oreille déchiquetée, voire un œil exorbité comme un Morlock de La Machine à explorer le temps. Nenni. Juste une touffe de poil déracinée qu'il m'aura fallu retirer. Ouf. Noisette à intérêt à se tenir à carreau si elle ne veut pas figurer dans une pub pour Urgo.
Ensuite seulement, nous avons pu aller inspecter la voiture encore tiède, avant de se reposer d'une grosse sieste.
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