samedi 30 avril 2011

Pata(too)much!

Patafix! vient de rentrer de Londres (Shuttle puis TGV, sans se faire écraser entre la Gare du Nord et la Gare de l'Est, ouf!), enchantée et comblée, mais un peu fatiguée de sa longue nuit de guinche. On a beaucoup vu Fifille à la télé, alors, elle est également très fière. Pourtant, elle portait un chapeau assez nunuche. Je lui en avais fait la remarque, mais elle n'a pas voulu en démordre : pour un mariage à Westminster, il faut porter un chapeau tarte, sinon, on passe pour une gourgandine. Bon.

Patafix! était logée à l'Hôtel Goring, mais pas au même étage que Miss Middleton, dommage. Toutefois, la famille royale avait mis à sa disposition, en tant qu'officier du Grand Honneur Mulotier, un chauffeur avec sa voiture un peu vieillotte, afin d'éviter à Patamuch (sans le "e" final chez les Anglois) le long trajet à pattes jusqu'à l'abbaye.





Sur place, Patafix! en a profité pour visiter les lieux, faisant légèrement fi de la bienséance, et tester les meilleures places.




Il faut dire qu'elle a rapidement été adoptée par les invités : une chatte à un royal wedding à Westminster, c'est déjà assez rare, mais en plus une petite frenchie avec son accent so cute, forcément, dentelles et fracs ont craqué, notamment Sir Elton. Patafix! en a profité pour se lécher les coussinets une dernière fois avant l'échange de vœux.




Malgré tout, Fifille s'est un peu "comportée"... Je lui en ai fait le reproche par SMS, quand je l'ai vue en direct à la télé s'immiscer parmi les mariés et témoins pour vérifier que tout était bien fait selon le rituel. Bon, elle avait quand même ôté son chapeau nunuche, déférence syndicale.

dimanche 17 avril 2011

On ne se lave jamais assez les pieds



Patafix! a enfin reçu l'invitation tant attendue au princier mariage d'Angleterre. Fifille désespérait, et commençait à penser qu'on l'avait oubliée outre-manche à Buckingmuche Palace, au mépris du protocole indiquant clairement le nombre de couverts réservés aux chats honorés du Grand Honneur Mulotier. Ouf. L'incident diplomatique a frisé les moustaches du n'importe quoi, l'annus en fût devenu horribilis, honi (sic) soit qui mal y pionce.



Il nous va désormais falloir rapidement choisir frippes (un tour de cou en mulot argenté ne ferait-il pas trop m'as-tu-vue provinciale ?) et accessoires (croquettier Fabergé tout simple, en cas de petite faim à Westminster ?). Mais bon, le plus urgent est de réviser son Anglais afin de pouvoir deviser sans limitations avec ses voisins de table. Nous sommes donc sortis dans le jardin pour une leçon de choses bilingue.

Lilas se dit lilac (ça va pas être simple à retenir, ça...) : c'est à savoir si votre vis-à-vis est un siamois doté d'un pelage d'une telle couleur.





Patafix! a passé en revue de cette manière l'ensemble du vocabulaire horticole en avançant pas à pas dans le jardin.



Bon, le vocabulaire certes, mais aussi les bonnes manières. Ce fut l'occasion de répéter la chorégraphie retenue impliquée dans une révérence, et puis également les techniques de l'exécution raffinée des gestes d'hygiène corporelle. De quoi sont les pieds ? demandait le manuel militaire à l'usage des appelés, question à laquelle le conscrit devait répondre sans hésiter : Les pieds sont l'objet de soins constants. Fifille a fait sien ce précepte de savoir-vivre élémentaire. On ne se lave jamais assez les pieds.
Afin de ne pas perdre de temps, elle a vérifié qu'elle savait toujours rouler sa langue – technique qui demande une prédisposition génétique dont certaine infirme de notre famille est privée à son grand dam – tout en s'entraînant à loucher comme un siamois ayant une mouche sur le nez (When in Rome, do as the Romans do).



Enfin, les manières de table. Comment grignoter un brin d'herbe de bison servi en entremets sans passer pour une plouque qui découvre l'eau chaude, hé ?



Pour terminer, nous avons fait appel à Léo-l'élégant, habitué des sauteries mondaines et futur Grand Chambellan pressenti de l'Ordre des Matoux-Roux (société secrète féline contre l'incitation à la haine des pelages de couleur, qui diffuse la théorie très controversée du Carrot Power). Très affable, Léo prodigua les conseils les plus utiles quant à la manière de déambuler humblement sans passer pour une pimbèche ou savoir se tenir assis(e) dignement et dans la durée sans risquer un lumbago.




Après tout ces exercices harassants, nous pûmes enfin nous rouler par terre pour un nettoyage à sec et un soin de poils naturel bien mérités.

mercredi 13 avril 2011

Prudence.

Encore une réplique à Fukushima. Patafix! en tremble encore, et a décidé de se cramponner en prévision d'un séisme à Dommartemuche. Depuis, elle ne quitte plus la cordelette du store, comme elle aggriperait une poignée de maintien dans un bus. En plus c'est assez chic.

vendredi 1 avril 2011

Sushi d'avril!



C'est par solidarité avec le Japon que nous avons préféré accrocher un sushi d'avril à Patafix! à scotcher un vulgaire poisson. Afin de coller au mieux au goût de Fifille pour les crevettes, nous avons choisi un Ebi-Nigiri sushi, composé d'un gambas aplati au rouleau ("en papillon"), attaché à la petite motte de riz vinaigré par un ruban d'algue. Notre petite farce a trompé Patamuche qui à léché le gambas goulument. Alors seulement, Pataouette s'est rendue compte de la supercherie. Nous avons drôlement riz !





Ensuite, délestée de l'Ebi-nigiri, nous avons folâtré gaiement parmi les pâquerettes.





Notre ami Cyril nous envoie une magnifique carte postale en relief et de circonstances :