mardi 29 septembre 2009

Cruella a encore frappé...



Quand la machine Patafix! est lancée, on ne l'arrête plus! Fifille a déniché la manufacture locale de rongeurs et dès que la fabrication d'un nouvel exemplaire est terminée, ce dernier semble lui revenir de droit. Très appréciée du magasin d'usine, elle obtient de belles remises. Dans la famille Campagnol, je demande le fils! Pas de problème, le voici.
A tel point d'efficacité que notre ami Alain-le-Cygne nous a envoyé cette photo prise sur le vif au bord de Meurthe :



Les chats du quartier sont verts de jalousie, et je crains que même les mulots n'aillent signer un pacte synallagmatique avec eux. Selon la rumeur, la clause principale serait : Les chats du Plateau de Malzingouette (désignés plus bas par "Les Chats") s'engagent à protéger mulots, campagnols et musaraignes (dénommés ci-dessous "Les Rongeurs") contre l'attaque du chat Patafix!, en échange de quoi les susnommés Rongeurs se laisseront attraper à hauteur de 10% de leur cheptel par Les Chats. Un alinéa stipulerait que Les Rongeurs ne dépassant pas en taille 7 cm hors queue ou ne dépassant pas en âge 6 mois d'existence seront épargnés par les Chats. Il reviendra aux Chats de s'enquérir de ces données et de les vérifier préalablement à toute atteinte corporelle. Enfin, nous avons également entendu chuchoter qu'un délégué sera désigné auprès des deux parties. La dénommée Noisette a été élue représentante des Chats pour une durée de 2 mois à compter de la date de signature du présent contrat. Bébert-le-Mulot sera le délégué des Rongeurs pour la même durée, et se voit recevoir le titre d'Ambassadeur et confier la mission d'émissaire près le chat Patafix! afin de négocier une trève dans le génocide des Rongeurs.
Aïe! Il va me falloir appeler Bébert "Votre Excellence" maintenant...

De son côté, Fifille, dans l'ignorance de se qui se trame, s'est restaurée, puis a entamé une sieste réparatrice.





PS : Devant l'affluence des rongeurs et leur relative facilité de capture par Patafix!, nous avons unilatéralement décidé de dégrader la notation des mulots, musaraignes et campagnols de 20 à 15 points sur notre tableau de score, avec effet rétroactif non-négociable, et ceci afin de contribuer à la préservation de la diversité biologique.

dimanche 27 septembre 2009

vendredi 25 septembre 2009

Première baston de la saison



Oua-ou-iiiiiirgh, à moins que ce ne fût Ouiiii-a-ourgh; toujours est-il que c'est une bordée d'injures qui me sortit de ma torpeur vespérale et accompagnait le retour effréné de Patafix! à la maison, poursuivie par une Noisette toute ébouriffée. Ça sent le crépage de chignons, me suis-je dit en me précipitant sur mon appareil photo tout en appuyant sur le déclencheur, afin d'accumuler un monceau de preuves accablantes pour la teigne du voisin. Ma pauvre fifille en était toute retournée et Noisette-la-mégère s'en est repartie après m'avoir lancé un ultime regard de défi.

jeudi 24 septembre 2009

Croquettes au rat



On ne peut le nier, c'est drôlement bon les croquettes au canard, au poulet, au saumon... Mais les fabricants n'ont toujours pas compris que la crème de la crème, le sommet ultime de la gastronomie, le mont Everest de la gourmandise, ce seraient des croquettes au rat. Le mulot est fort goûtu et, à cette époque de l'année, se trouve chargé de bonnes graisses odoriférantes que l'industrie, à grand tort, dédaigne avec mépris. Même les terrines d'agneau aux petits légumes et autres aspics de thon au coulis de crevette ne peuvent rivaliser avec le fumet sauvage de la musaraigne cueillie à la fraîche au sortir de son nid douillet.
En revanche, la viande de souris rustique est un peu ferme et nécessite une mastication fastidieuse et crampogène, quand la croquette standard offre à la dent un croquant délicieusement sonore et une grande facilité d'ingestion...

Patafix! a compris cela depuis belle lurette et, en gastronome avertie et maîtresse-queux ingénieuse, a trouvé la combine pour parer à cette lacune de l'industrie croquettière. Elle nous l'a exposée par le menu ce matin.
Fifille a rapporté un gros campagnol qu'elle a méticuleusement occis et lacéré à l'abdomen, et l'a déposé à la cuisine à côté de son garde-manger. Ensuite, tel un roudoudou, la gourmande l'a copieusement léché, puis s'est précipitée s'empiffrer de quelques croquettes. Un coup de léchouilles au rat, une paire de croquettes, et ainsi de suite jusqu'à satiété. Un peu le même principe que le surimi, du poisson sans goût tartiné de peinture au crabe, mais ici, en self-service. Fifille pense déposer un brevet pour son invention. Quant à moi, j'ai hésité longuement avant de lui suggérer de passer son rat au mixer pour en extraire une sauce à croquettes...



Ensuite, le ventre plein, nous sommes repartie à la chasse dans le brouillard...

jeudi 17 septembre 2009

Trop de travail pour Patafix!



Ce matin, Patafix! avait froid aux pattes. Alors elle est venue faire un peu de serrurerie au bureau tout en prenant un peu de chaleur sur l'ordinateur. Mais bon, on se lasse vite avec un ordinateur. Une fois qu'on a appuyé sur toutes les touches qui font bip! et qu'on a renommé les fichiers "ssdddddddddddddddddddd", on ne sait plus trop que faire. Fifille s'en est alors prise à un coton-tige (propre!) qui traînait sur le bureau, puis a machouillé Gribit qui coassait par là, avant de repérer l'alléchant stylo de ma tablette graphique et de s'y attaquer violemment. Une grosse matinée pour Patafix!

mardi 15 septembre 2009

Gribit délogée !


Ce matin, Gribit est rentrée dans le bureau toute affolée. De fait, quand nous sommes sortis dans le jardin, il y avait une dame avec une énorme machine jaune (au nom pourtant évocateur d'un jaune nettement plus subtil) qui débitait la souche creuse du vieux pommier servant de bénitier à la grenouille. Encore un coup des promoteurs immobilier, nous sommes nous dit ! Ces crapauds déssouchent sans doute pour replanter un baobab et y loger des centaines de grenouilles à peu de frais et grands profits...


J'ai rassuré la pauvre Gribit et lui ai offert le gîte et le couvert pour tout l'hiver. Je lui ai promis que j'empêcherais coûte que coûte la plantation de baobabs, et qu'en décembre, je ferais repiquer un jeune quetschier, rien que pour elle, et duquel elle aura plus de vue.


Patafix!, quant à elle, est venue inspecter le nouveau trou sous toutes ses coutures et l'essayer dans ses nombreuses fonctionnalités.

Nous sommes rassurés, le trou fonctionne à merveille!

samedi 12 septembre 2009

Mise à jour...

Cette dernière photo nous servira désormais de fond pour le tableau de score, tableau que voici après mise à jour (Les Noisette, Gros-blanc et autres matous du Plateau peuvent aller se rhabiller!).

On a rejoué aux poires



Hier soir, Patafix! avait réussi à dégager un peu de temps libre sur son agenda très chargé pour se ménager une petite pause dédiée à la détente. Alors, nous avons joué aux poires, notre sport favori. Rappel des règles : je shoote dans les poires pourries et Patafix! bondit dessus en grouinant (moitié grognement, moitié couinement) avant qu'elles ne touchent le mur. Fifille est le meilleur gardien de but de footpear de tout le plateau de Malzingouette. Nous envisageons désormais de lui trouver un sponsor auprès des fabricants de croquettes et autres marques vétérinaires.




Fifille aimerait bien s'adonner aussi au foottomato, version soft et italienne du footpear, mais en tant que sniper. Là, c'est moi qui tique à devenir gardien de but...

jeudi 10 septembre 2009

Ma perle noire

Patafix! est vraiment une fifille adorable. Ce matin, j'entends des bruits et des chocs, mais il était encore un peu trop tôt pour me lever. Finalement vint l'heure, et quelles ne furent pas ma surprise et ma joie de constater que Patafix! avait préparé le petit-déjeûner ! Bien sûr, les esprits chagrins feront la remarque qu'il manquait le jus d'orange, ou encore que je préfère prendre le ptitdéj à la cuisine plutôt qu'à la salle de bains... On peut toujours critiquer, hein, c'est facile.

lundi 7 septembre 2009

Dernière récolte



L'insatiable Patafix!, munie de son casque de démineur, s'est rendue dans le jardin ce matin pour une ultime récolte de mirabelles. Elle en a profité également pour relever les tomates, comme on relève un compteur. Fifille a sermoné ensuite les retardataires, intimant l'ordre à ces lanternes rouges de se dépêcher de mûrir avant que les pluies n'entraînent l'irréparable pourriture. C'est qu'il ne faut pas rigoler avec la productivité; tout l'engrais personnel que Patafix! a enterré avec soin cet été dans notre potager ne doit pas avoir été gâché comme de la confiture aux cochons pour entretenir des tomates paresseuses et indolentes.

dimanche 6 septembre 2009

Pas de trève des confiseurs pour Fifille!



Les mirabelles continuent de tomber des arbres, Patafix! produit désormais des tartelettes à la chaîne. Je vais chercher les fruits dans un vieux casque de démineur, et Fifille s'occupe du reste. Nous en sommes déjà à 24 tartes dans le congélateur, et nous ne comptons pas en rester là. Ensuite, Patafix! concourra au Guinness Book des records dans la série Chat pâtissier ultra-productif.

samedi 5 septembre 2009

Pata...tarte!

Après les confitures et les fruits à l'eau de vie, nous avons décidé de faire des tartelettes avec les mirabelles qui continuent de tomber de nos arbres. Plein de tartelettes. Heureusement, Fifille, grand expert ès-pâtisserie, nous a beaucoup aidé, à pétrir la pâte tout d'abord, puis à arranger les demi-sphères dans les moules.

vendredi 4 septembre 2009

Y'en a trop marre!

Il fait froid, il pleut des grosses gouttes en permanence, on ne peut même plus aller faire pipi dehors sans rentrer trempée. Les mulots sont terrés chez eux devant la télé, les zozios partis en vacances au Maroc, alors on ne peut pas chasser. Du coup, on reste plantée à la fenêtre à compter les gouttes et on fait pousser notre poil d'hiver (celui en zibeline qui sent la naphtaline dans les placards).

mardi 1 septembre 2009

Septembre morose
















Avec l'arrivée de la pluie et la rumeur bourdonnante montant de la ville, Patafix! a subitement compris que l'humeur du monde avait changé. Finis, les papillons virevoltants et les fruits gratuits qui tombent des arbres, les siestes grasses sous le soleil de plomb, allongée parmi les grillons. Maintenant, il faut se résigner à attendre la fin des averses blottie sur le rebord de la fenêtre, en soupirant. Les chats du quartier n'ont pas encore reçu l'autorisation de sortir, ils doivent d'abord préparer leur cartable pour la rentrée. Alors, nous, pour décanter le spleen, on a joué à cache-cache.