dimanche 30 novembre 2008

Confort maxi

Comment travailler avec un chat sur les épaules qui vous lèche le crâne de sa langue râpeuse (et tout en prenant une photo, mine de rien), hmm ?

samedi 29 novembre 2008

Rituel du matin






















Tous les matins, quand nous descendons au bureau, nous arrivons en ordre dispersé. Je suis le premier et prépare un thé, puis remplis le grand mug gris de Patafix!. Je n'ai en général pas le temps de le reposer sur le rebord de la fenêtre que ma furie assoiffée déboule à fond de train, saute sur le bureau, fait voler tout ce qui traînait, se rue sur la pinte d'eau fraîche et en lappe un gros centimètre en s'étranglant.
Ensuite vient l'inspection du paysage. Ouf ! les maisons n'ont pas changé de place pendant la nuit.

lundi 24 novembre 2008

100e !





















Le Patablog fête son centième post ! Bon, c'est vrai, ce n'est pas vraiment le centième billet d'humeur de notre sapajou, puisque cet envoi ne sert qu'à s'auto-célébrer... Quoi qu'il en soit, Patafix! tient à remercier ses lecteurs de leur fidélité, et tout particulièrement celles et ceux qui se sont donné la peine de rédiger des commentaires et messages de soutien au fil du récit de ses frasques vétérinaires.
Pour fêter dignement un tel évènement, notre estomac à moustaches aura droit ce midi à du crabe en miettes précédé d'un apéricube au jambon. De quoi tenir jusqu'à la sieste.

dimanche 23 novembre 2008

Morne plaine
















Dimanche matin très calme pour le crapoton à moustaches qui reste fasciné par le peu de neige qui a fini par tenir. Patafix! alterne positions de sphinx songeur planté devant la fenêtre et poses de zombie décérébré vautré sur le radiateur. Elle finira à rayures, comme la barbaque passée au grill.
Notre zébulon arrange sa patte droite selon des attitudes très dégingandées, sans doute à cause de ses jambes désormais de longueur différentes. Elle est toujours en appui sur celle de gauche, et doit mener sa colonne vertébrale à rude épreuve.

samedi 22 novembre 2008

Premiers flocons...























Première neige pour notre fifille, qui se demande bien ce que sont ces petits morceaux de coton qui tombent lentement du ciel, et surtout si ça peut avoir un intérêt gastronomique.
Aujourd'hui, c'est un "jour sans" – entrendre sans corticoïdes – et si Patafix! ne semble pas trop souffrir, elle ne pose quasiment pas la papatte en marchant. Mais bon, comme c'est le week-end, elle en profite pour se reposer de son dur labeur de la semaine.

mardi 18 novembre 2008

Le yoyo...

Nous sommes passés à un nouveau rythme de soin par les corticoïdes : un jour sur deux seulement. Et l'humeur de notre petite poilue à moustaches s'en ressent. Privée de cette drogue depuis 24 heures, la bestiole se remet à souffrir...

lundi 17 novembre 2008

Nette amélioration






















Ouf! Fifille va nettement mieux aujourd'hui, elle recommence à poser la patte par terre et ne hurle plus; tout au plus émet-elle un petit gémissement en cas de faux mouvement, et elle arrive même à monter les escaliers. Ça fait plaisir de la voir recommencer à jouer un peu avec ses amis. Aujourd'hui, c'est petite-souris-noire qui a pris la pâtée, de bonne grâce.

samedi 15 novembre 2008

Qui tire les ficelles ?















Petit spectacle de marionnettes ce matin, pour distraire notre ouistiti contraint à un repos mal accepté et sujet d'un ennui sans limites. Joe-le-Toucan et Pépette-la-Grenouille venaient proposer à Patafix!-le-Singe de monter un G20 des animaux, afin de prendre de grandes décisions au regard de la crise spéculative sur les crevettes grises. Il semble en effet que certains tirent les ficelles dans l'ombre des îles Caïman. Patafix! n'était pas trop intéressée, mais en a profité pour mâchouiller un peu Pépette.
Ensuite, Gros-blanc a eu le culot de grimper sur le rebord de ma fenêtre, et nous nous demandons sérieusement si ce n'est pas lui qui organise la pénurie des crevettes au niveau mondial.

vendredi 14 novembre 2008

Mon sphinx a mal...






















Malgré les médicaments, fifille souffre atrocement et hurle à fendre l'âme à chacun de ses faux mouvements, qui sont nombreux. Elle semble oublier qu'elle est mal en point et, à chaque réveil ou déplacement, la petite se fait surprendre par une douleur violente. C'est très difficile à supporter pour tout le monde, et mon impuissance à pouvoir la soulager me rend malade.

jeudi 13 novembre 2008

Corticoïdes et confinement






















Hier soir, donc, il y a eu véto. Chez le chirurgien, cette fois-ci, qui a ôté le pansement de Patafix! et déclaré que notre bestiole souffrait d'une douleur irradiante localisée dans le dos. Une sorte de sciatique ou de lumbago suite à une chute. Palpations et injection de corticoïdes accompagnées d'horribles Miaaaoouuaâîîîîrgh! de douleur, eux-mêmes ponctués de Rrrrooaaââoorrr! de mécontentement réprobateur après qu'on eut lâché la bête.
Le bon côté des choses est que le sapajou ne devra pas affronter une nouvelle opération pour lui retirer ses broches.

mardi 11 novembre 2008

Vétéran de vétérinaire






















On a mal dormi cette nuit. A chaque mouvement, ça faisait drôlement mal malgré le gros pansement censé éviter la flexion. Mais finalement, ce n'est peut-être pas du genou que l'on souffre... Du coup, ce matin, on baillait beaucoup.
















Patafix! reprend ses bonnes vieilles habitudes d'éclopée. Pas grand chose à faire, alors elle se plante devant la fenêtre à regarder ce qui se passe dehors et à profiter du moindre rayon de soleil.
Aujourd'hui, c'est le 11 novembre, et fifille aurait bien voulu défiler avec les anciens combattants, avec béquilles à sa taille et petites médailles, ainsi qu'aller renifler la tombe du chat inconnu. Faut dire qu'elle se sent très proche des poilus.

lundi 10 novembre 2008

Non, ce n'était pas fini ...

















Ce matin, quand je suis descendu à mon bureau, j'ai trouvé Patafix! enroulée au pied de ma chaise. Quand j'ai voulu la déplacer pour m'assoir, elle a hurlé. C'était sa fameuse patte postérieure droite qui lui faisait horriblement mal. Pas de sang, pas de traces de coups. Véto.
Véto, donc radios. Et sous anesthésie parce que la minette souffre trop. Apparemment pas de fractures, mais le diagnostic n'est pas sûr. Choc, il y a eu, puisque notre bestiole pisse du sang comme elle a l'habitude de faire quand elle a subi un traumatisme. Mais peut-être seulement celui d'avoir sauté du congélo et s'être mal réceptionnée sur le sol. Est-ce une broche qui a bougé et qui lui blesse la chair ? Pour l'heure, il s'agirait plutôt d'un cartilage de conjugaison décollé. Alors, pansement pour empêcher de trop gigoter, et visite prévue chez le chirurgien qui l'avait opérée. Peut-être faudra-t-il lui retirer ses broches...
Chose impressionnante : le tibia de la jambe abimée a poussé plus que l'autre, afin de tenter de compenser le manque de longueur du fémur rapiécé, quand son homologue opposé a pris taille adulte. Ce qui explique peut-être pourquoi ma zibounette ne boite pas.

Je culpabilise de plus en plus de lui avoir donné ce nom, Patafix! qui, dans un mélange de Français et d'Anglais, colle trop bien à sa vie aventureuse et traumatique de chatte à la patte réparée. Mademoiselle Deluce m'a dit : « j'en connais un qui a eu la même chose et qui s'appelle Cacahuète, alors vous savez... ». N'empêche. J'avais déjà baptisé Astibloche ainsi avant de lui trouver un ver à l'air étonné lui sortant du fondement. Est-ce le nom qui forge la destinée?
Quand je pense que lorsque j'ai commencé ce blog, je me demandais s'il y aurait assez de « matière » et si cela n'allait pas tourner en calendrier des Postes, avec des photos de chatons au ruban rose autour du cou...

samedi 8 novembre 2008

Lavabo auto-nettoyant






















Mon singe adore se fourrer dans le petit lavabo carré de mon bureau. Il semble fait pour sa taille et quand le ouistiti s'y tapit, il n'y a plus que les oreilles qui dépassent. Mais il est bien rare que Patafix! y fasse un séjour reposant; en général, elle s'y loge pour mener une attaque bien réglée contre la bonde chromée ou se faire les griffes sur la faïence. Le grand jeu consiste encore à apporter quelque animal de compagnie avec elle (chenillette, baballe, voire pelle à thé) et lui mener la vie dure dans cet endroit confiné duquel la proie ne peut s'échapper. Jusqu'à ce qu'il gicle, bien sûr, projeté à l'extérieur du bol comme un skateboarder californien. Et d'assister à l'auto-éjection de la noiraude à la suite du projectile, en poussant force « brouâârk! brouâârk! ».
Nous avons donc inscrit Patafix! au catalogue bien fourni des « Cats in sinks », où vous aurez peut-être l'heur de voir s'afficher (feue) Lulu dans le lave-mains circulaire de l'étage.

jeudi 6 novembre 2008

Fifille ressort un peu






















Bon, je le concède, la chatière est fin cradoque et mâchurée de la terre que Patafix! rapporte avec ses papattes. Et puis aussi les carreaux du soupirail de mon sous-sol. Dégueu. Mais bon, il a fait très moche ces derniers temps et malgré tout, on arrive à voir un petit gnome tout noir au travers, avec ses quinquets tout ronds.

mardi 4 novembre 2008

Un mètre de chat...

(il en reste un bout, je vous le mets avec?)





dimanche 2 novembre 2008

Des noix...















Il ne faisait pas trop moche aujourd'hui, mais Patafix! n'est pratiquement pas sortie. Il est bien possible qu'elle ait la trouille de rencontrer Gros-blanc. On a du mal à imaginer le territoire-chat qui, apparement, ne se superpose pas à nos découpes grillagées d'humain. Y a-t-il un cadastre félin où consulter le parcellaire et réclamer des mises-à-jour, indiquer lotissements et remembrements?

Du coup, fifille a regardé Questions pour un champion où il était question de graines et noix comestibles.



samedi 1 novembre 2008

Deuxième baston...

Cette fois-ci, c'est Gros-blanc qui a attaqué, et fifille est rentrée à toutes pompes par la chatière. Il semble que Gros-blanc réside dans les hauteurs du village (c'est-à-dire une ou deux maisons au-dessus de la nôtre). va falloir jouer serré , mon ouistiti, pour défendre ton territoire...