Notre premier lézard

Nous avons attrapé notre premier lézard ! Enfin... juste la queue d'un gentil petit reptile qui se faufilait sous un pot de fleur, car le sournois animal a préféré nous laisser sa queue toujours frétillante en cadeau d'adieu plutôt que de servir de jouet malmené par nos crocs acérés. Par dépit, nous avons ensuite croqué une grosse mouche indolente qui ne trouvait pas son billet de sortie de la cuisine. Nous sommes une grande chasseuse.

La petite teigneuse

Ma petite teigneuse est de plus en plus difficile à tenir. Elle veut s'ébattre dehors en permanence, et comme il a été décidé qu'elle resterait en laisse et sous surveillance tant qu'elle n'aura pas été stérilisée... Bref, il va nous falloir rapidement prendre "de grandes décisions", car fifille se venge en nous menant la vie dure. Pour le moment, la priorité reste cependant au traitement de l'horrible champignon croûteux qui lui ronge le dos.

Fifille aime le spore

La croûte dont Patafix! ne guérissait pas n'était pas une séquelle de boutons de moustique trop grattés comme je le pensais. Fifille a attrapé une sale mycose (la teigne ?). La bête avait des spores partout dans les poipoils et il va nous falloir lui faire prendre plusieurs bains par semaine. De quoi passer de bons moments de rigolade.

Un gnome dans ma cave

Ah oui, quelles sont les dernières petites bêtises à la mode ? hm? Grimper dans la structure de clayettes de la cave, faire tomber mes précieuses boîtes de tabac, en profiter pour ramper dans les recoins les plus improbables, se rouler dans les vieilles toiles d'araignées poussièreuses, arracher l'isolation des conduites d'eau chaude, ne plus arriver à redescendre, et le tout avec un petit air de défi provocateur plein de minous dans les moustaches.

Chez le Thénardier

Même quand on est une grande fille, parfois on se fait toute petite, en particulier quand on vient de se faire disputer à cause de petites bêtises. Patafix! joue alors les petites Cosette tout recroquevillées, avec des airs de chat battu à faire fondre une limousine blindée de dignitaire de Corée du Nord. Du coup, les fâcheries ne durent pas. Et les bêtises reprennent force et vigueur.

Nœinœil Van Cleef

Certes, on y voit se refléter la fenêtre entrebaillée sur un ciel nuageux, l'objectif d'aluminium de l'appareil et mes petits gros doigts, la paperasse en souffrance qui parsème mon bureau, mais vous devrez avouer que le nœinœil de ma petite chérie est bien plus beau qu'un œuf en gelée, avec ses marbrures mordorées suspendues dans le miel.

Fifille déteste qu'on la réveille...

Petite feignasse se tape une sieste

Les tas de petits trucs lumineux qui bougent sans arrêt sur l'écran fascinent ma bestiole. Elle adore poser sa tête sur le coin de l'ordinateur et regarder ce spectacle abstrait. Le problème, c'est que l'appareil produit une douce chaleur et que... rapidement... ça donne envie de bailler... malgré l'intérêt... et de dormirrrrr rron rron...

Gros-rat passe un sale quart d'heure

Ma frangine a décidé qu'il était temps pour Patafix! de commencer à affronter des adversaires à sa mesure et de cesser de faire mumuse avec des souricettes pour bébé. Elle a donc offert à la minette un gros rat terrifiant muni d'une paire de dents de feutrine proéminentes. Ma bestiole, très sociable et toujours accueillante avec les étrangers, a immédiatement adopté la peluche et lui a fait subir tous les outrages envisageables. De toute façon, Fifille prend désormais la pilule.

Fifille brille dans le noir...

Il fait moche...

... il fait froid, on a une grosse croûcroûte de bouton sur le dos, on s'ennuie!! Alors on regarde un peu le tir à l'arc chez les méchants chinois (qui accaparent tous les rats pour faire des nems) et on mord des doigts. Na.

Castoramette et Lechat-Merlin

Ma frangine est venue faire de la peinture et m'aider à l'exécution de menus travaux d'aménagement. Il nous a donc fallu composer avec la zélée minette, toujours prête à jouer les petites mains. Patafix! adore le bricolage, les clous et vis, les bouchons et capuchons, et prétend postuler à la titularisation dans l'équipe de hockey sur carrelage aux prochains JO.
Autant dire que nous avons dû exporter l'animal chez sa "grand-mère", afin d'assurer l'intégrité de la première couche de peinture taupe de l'escalier.
La noiraude en a profité pour renouveler l'assurance de son affection envers ma frangeotte, par le truchement de force caresses griffues et léchouilles poilues.

Cinéphile...

Le soir, ma bête aime contempler le paysage, c'est une petite romantique la Patafix!
Et, si l'occasion se présente, le diablotin mate la téloche sans discrimination de qualité des programmes.

Rond de cuir

C'est vrai, nous avons pris un peu de retard dans le traitement des affaires courantes, notamment en ce qui concerne la paperasse en souffrance. Mais fort heureusement Patafix!, douée pour les tâches administratives et ordonnée comme un séminariste, a décidé de nous aider dans le tri. Le pensum en a été grandement adouci. Je pense lui confier prochainement la gestion économique de la maisonnée (« miââa! il faut augmenter le bugdet nourriture et réduire la ligne "pipes et tabacs"! »)

Ensuite, petit bain de soleil en intérieur.

La nuit, ma fifille se goinfre de müsli...

... servi dans le beau "quaich" (taste-whisky) que John m'a offert.

Dans la jungle

Ce matin, ce fut une attaque menée en règle contre les ombellifères parasites de ma terrasse. Faut dire que ça chatouille le museau, c'est léger et ça fait ressort, et de plus, ça attire les zonzons qui volent. Ensuite, se frotter contre le thym et la ciboulette pour toujours se sentir fraîche sous les aisselles.

Trouillarde, mais curieuse

Un extra-terrestre a surgit dans le jardin, en combinaison fluo, avec un casque muni de grosses oreilles vertes et en tenant une arme étrange (probablement dédiée à téléporter les chatons sur une planète éloignée...) Brouuââark!!!! Le sang de notre fifille n'a fait qu'un tour, et la bestiole qui taquinait gentiment le papillon sur la terrasse a grimpé en toute hâte le long de l'angle de la maison. "Oulah! On dirait que je lui ai fait peur" s'est écrié le monsieur qui venait pour tondre les machins verts qui n'arrêtent pas de pousser dehors. Patafix! s'est réfugiée ensuite derrière la vitre de mon bureau, afin de ne pas perdre une miette de cette rencontre du troisième type.

En débardeur glamour!

Cela ne manque jamais. Dès qu'un mal disparaît, un autre survient. La cystite à peine guérie, les blisters de médicaments enfin vidés de leurs pastilles, mon singe se trouve immédiatement une raison de rendre visite à la vétérinaire.
Ce matin, il s'agissait une sale petite plaie infectée sur la nuque. Rasage des poipoils, application de pommade, shoot d'antibiotiques, prescription de corticoïdes, et surtout confection d'un petit t-shirt sans manches dans un tube de jersey bien doux et élastique, afin de maintenir une compresse en place.
Dans son petit débardeur crème à col roulé, ma fifille joue un peu les starlettes à Dommartemuche. Comme elle reste cul-nu, j'estime qu'elle ne devrait pas trop crâner. L'affûtiau n'a pas l'air de la gêner aux entournures, mais je donne peu cher de sa longévité.

L'appel des cîmes

Fifille a grimpé sur un arbre pour la première fois. Bon, ce n'était pas vraiment une escalade himalayenne, puisque mon ouistiti s'est contentée de se hisser d'un petit mètre, mais on sent que l'envie lui reprendra dès qu'elle sera libérée de ce stupide câble rouge qui s'emmêle tout seul en permanence.

Rencontre avec la voisine

Patafix! a enfin fait la connaissance de sa voisine Noisette, une chatte placide noire et blanche, venue rendre une visite de courtoisie sur "nos" terres... La rencontre s'est passée fraîchement, c'est le moins que l'on puisse dire, et sans sa longe, ma fifille aurait volontiers chassé l'intruse restée de mabre. La concurrence semble mal venue dans la chasse aux papillons.

Les deux noiraudes

Le système de laisse à ressort n'est pas aussi fiable que j'aurais pu l'espérer; outre que son jeu préféré consiste à entortiller le câble rouge autour des pieds d'arbustes et de chaises de jardin, mon sapajou a commencé à découvrir la technique d'ouverture des clips du harnais. Par ailleurs, le collier de celui-ci étant un peu trop lâche, il m'arrive de retrouver la bête avec une patte antérieure coincée contre le cou, sous la lanière. L'appareil n'offre donc aucune sécurité et une étroite surveillance s'impose.















Ma fifille n'est nullement impressionnée par mon gros cube chromé. Elle pourrait quand même feindre un quelconque intérêt, voire un peu de curiosité pour la beauté de la mécanique de l'engin devant laquelle une pie aurait des vapeurs... Non, seul le bruit au démarrage induit quelque émotion en elle, et provoque un départ olympique au galop.

Au menu de mon gnâfron

A ajouter sur la liste déjà longue des mets dont fifille rafolle : le melon, les nems, la polenta, la confiture d'oranges amères. En revanche, après y avoir cependant goûté, mademoiselle n'a qu'une appétence très relative envers petits pois et chipolata.

Plein d'amour

Le cordon ombilical

Ma petite captive a droit à des sorties quotidiennes mais encore sous la contrainte d'un long câble à ressort et d'un petit harnais. On la dirait prête pour une séance de kite-surf, si ce n'est qu'à l'autre extrémité, c'est moi, et que je n'ai rien d'un léger cerf-volant. Pour l'instant, mon ouistiti supporte ce harnachement et le système semble relativement bien fonctionner, mis à part les inévitables nœuds que fifille tresse lors de ses explorations.
Bientôt peut-être cette semi-liberté sans surveillance, avant de goûter la totale liberté... Il lui faudra nous prouver encore un peu de retenue dans ses évolutions champêtres.

Ma pisseuse est de retour !

Oui, ça faisait longtemps... Votre serviteur ayant été enfermé dans une cave du XVIIIe à Verdun pour cause de montage d'exposition, la fifille fut confiée aux bons soins de sa "grand-mère" deux semaines durant.
J'ai retrouvé ma bestiole avec un muscle développé de pré-athlète et un poil duveteux et blanc débutant enfin sa repousse sur le bout ultime de la queue. En revanche, désormais accro aux antibioques, Patafix! n'a rien trouvé de mieux que d'accueillir une cystite comme nouveau sujet de conversation avec le docteur Deluce.