samedi 18 octobre 2008

Interlude













En attendant le retour de la bestiole à la maison (demain), voici, en interlude, une petite gravure représentant le fameux orgue à chat. Des pointes au bout des touches y poinçonnent la queue des minous, rangés par tessitures. Cette grandiose invention vit le jour au XVe siècle, mais connut ses lettres de noblesse avec le jésuite Athanase Kircher (1601-1680). Conrad van der Rosen, le fou de l'empereur Sigismond, réussit, dit-on, à guérir son maître d'une noire mélancolie grâce à son orgue à chats. Charles Quint sera reçu à Bruxelles en 1549 au son de cette Katzenmuzik - encore appelée "concert miaulique" par les amateurs - comme le mentionne Weckerlin dans son Musiciana. On note la présence de cet instrument délicieux à Saint-Germain en 1753 et à Prague en 1773. Au XIXe, le docteur Johann Christina Reil recommande le traitement des rêveurs éveillés par l'écoute de rhapsodies jouées au Katzenklavier.
Il existe un remarquable texte sur le sujet - A Letter to The Royal Society Containing Some New & Curious Improvements To The Cat Organ, d'une apocryphe Mary Midnight - que nous recommandons aux mélomanes curieux.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

f'est abfolument dégueulaffe de faire fouffrir fes pauvref betef

Anonyme a dit…

les pauvres chats!!je les plein!