mercredi 29 octobre 2008

Le fauve est lâché






















Je suis le Victor Schoelcher des chats noirs et j'ai procédé, ce matin, à la libération de Patafix! du joug de la servitude. C'était une promesse; quand elle serait grande et stérilisée, elle aurait droit à sa liberté.
Nous sommes donc sortis dans le jardin, sans laisse, et comme un ressort contraint que l'on relâche, ma bestiole s'est détendue d'un seul coup, bondissant de tous côtés en poussant des cris de poule.

Comme par hasard, Noisette croisait dans les parages, et a eu les chocottes de sa vie quand ma bête lui a filé le train. Pas de bagarre cependant, la voisine à poils longs s'est repliée prestement dans ses quartiers.

Ensuite, j'ai montré à Patafix! comment rentrer dans la maison par la chatière que j'avais tenue condamnée jusque-là. A peine rentrée, Patafix! est ressortie, rentrée, puis ressortie, ayant immédiatement compris tout le parti qu'elle pouvait tirer du dispositif.

Maintenant j'ai le blues. J'assume en serrant les miches et en tremblant à chaque passage de voiture. Mon ouistiti s'en rend peut-être compte, venant passer la tête dans la chatière de temps à autres, mais retournant immédiatement vaquer à ses occupations d'importance.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

On est heureux pour elle.
T'en fais pas, le froid calmera ses ardeurs.

Anonyme a dit…

je ne sais pas...les chats aiment un peu la neige parfois...

Patafix! a dit…

Patafix! sera championne de bobsleigh!