jeudi 30 septembre 2010

Cryptozoologie



Ce matin, il y avait une trace d'animal sur mon bureau. Une marque de patte assez nette. Mais quel bestiau a-t-il pu s'intéresser à ma comptabilité ? Après de longues recherches grâce à un logiciel de reconnaissance d'empreintes digne de ceux que l'on voit dans les séries américaines, le doute s'estompa et les certitudes s'affinèrent : il ne put s'agir que d'un jeune diable de Tasmanie atteint de mutation podique. Et que savons-nous du diable de Tasmanie ? Qu'il vit en Tasmanie. Qu'il a une fourrure noire avec une éventuelle tache blanche sur le poitrail. Qu'il chasse de nuit, aux abords des zones urbaines.
Mais, allez-vous demander, que faisait donc un diable de Tasmanie à Dommartemuche ? Et bien nous vous renvoyons la question (mais persistons à penser qu'il fut attiré par les croquettes-à-chanter-comme-Céline-Dion...).

Patafix était fort contrariée. Les visites nocturnes de Gros-blanc, c'est déjà inacceptable, mais si l'on est envahi de diables de Tasmanie, on peut s'attendre au pire. Demain, un troupeau de gnous ou une harde de phacochères en rut ? Et pourquoi pas une tribu de bonobos en résidence d'artistes ? Un banc de méduse échoué sur la terrasse ?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Va falloir penser à investir dans des paillassons pour chat ...

Anonyme a dit…

euh, pardon je voulais dire pour diable de Tasmanie