jeudi 2 juin 2011

Libérez le Galuchat!

Le Galuchat est très tendance, ces jours-ci, nous l'avons revu hier soir. Même endroit (pointe sud de Guantanamo), le corps orienté vers la Mecque (mais tête mobile), et toujours aussi péteux. Il a cependant tiré la langue juste avant de déguerpir à notre approche. En fait, il semble que nous l'ayons dérangé durant sa sieste, car il venait de s'extirper de son repaire.




Cette fois-ci, Patafix! a estimé que c'en était trop, que le Galuchat ne pourrait l'éviter plus longtemps et devrait rompre au cérémonial bienséant des présentations entre voisins, voire de l'apéro-barbecue de rigueur. Notre concombre masqué passa donc par le trou du grillage de Guantanamuche que Nez-rouge, le renard local, a initié et entretient régulièrement (faudrait pas que le grillage repousse...), et commença par inspecter la planque au Galu.





Ensuite, Pataouette s'est installée dans la partie ludique de Guantanamuche, là où il y a des agrès destinés à la mise en œuvre des tortures les plus raffinées, afin d'attendre le nouveau.




Pas de Galuchat en vue... Si la montagne ne vient pas à Patafix!, Patafix! ira à la campagne. Notre limier se mit donc en quête du chat colombophile, en remontant prudemment le jardinet, exploitant les moindres traces et marqueurs odorants, jusqu'au parking du général en charge de l'administration du camp.





Patafix! disparut ainsi un bon quart d'heure, mais personne ne sait si elle a rencontré le Galuchat. En effet, de retour sur nos terres hospitalières, l'enquêtrice n'a pas voulu faire de déclaration aux journalistes, argumentant que l'affaire était en cours d'investigation, et qu'elle se réservait pour l'audition du Haut Comité, et qu'en aucun cas elle ne voudrait interférer dans les actions intentées, qu'il fallait laisser la justice faire sereinement son travail, et qu'en tout état de cause et à l'heure actuelle, le Galuchat était présumé innocent, et qu'au titre de l'Habeas Corpus, elle ne comprenait pas pourquoi il était retenu à Guantanamuche, et qu'elle se disait prête a verser une caution solidaire de deux cents (200) croquettes, et que selon elle le Galuchat n'avait rien à voir avec l'attaque des deux pigeons, que l'instruction devrait porter son regard vers l'ouest (là où vivent "d'autres chats en noir et blanc"), et que la rétention injustifiée du nouveau dans des conditions déplorables était contraire à la convention de Genève, et qu'elle appelait tous les chats dignes de ce nom à manifester leur désapprobation.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est moche, chez le voisin, mais c'est plein de fraises des bois …

Antoigne a dit…

C'est comme ça Guantanamo... de la canne à sucre, du coton, et des fraises des bois.

LaPefte a dit…

Et c'est moi qui boit de l'alcool de bois devant mon ordi...pffff....