Léo cherche ses clefs

L'histoire serait simple si elle n'était complexe. Et vice versa. Notre petite concierge regardait paisiblement ce qui se passait dans la rue, c'est-à-dire exactement rien du tout, lorsqu'elle bondit du mur à toute blinde, traversa le bitume et de quelques coups de pattes agiles au travers du grillage du voisin d'en face (Monsieur M., pour ceux dont l'encéphale ne permet pas une métabolisation rapide et complète de l'information), attrapa un lézard. Œil de lynx avait repéré à 15 mètres de là le frétillement provocateur du saurien et, ni une ni deux, revenait avec sa proie dans le bec, gigotant encore de ses postérieures.





L'animal était sympathique et méritait que l'on joue un certain temps avec avant de le laisser se dessécher au (très réputé) soleil dommartemuchois. C'est alors que notre voisin Léo pointa son museau, au prétexte d'avoir perdu ses clefs.





Au début, Patafix! ne sinquiéta de rien. Léo cherchait son trousseau et Fifille s'amusait avec son lézard. Mais il apparut bien vite que Léo prenait de l'intérêt au saurien, et qu'il en aurait bien croqué un bout aussi. Là, on a beau être amis, y'a des trucs que c'est pas possible. Le lézard, c'est mon lézard, et si tu veux rester mon pote, tu lorgnes pas dans sa direction. Sinon, je te fritte.





Après cette petite mise au point, les choses se sont passées avec une relative courtoisie. Léo s'est installé au pied du tas de bois pour regarder Patafix! batifoler avec sa proie.







Une fois que le lézard eut perdu ses facultés ludiques et après une ultime course poursuite, Léo et Patafix! se quittèrent bons amis. Et comme dans toute bonne histoire, tout se termine par une bonne sieste. Nous ne savons pas si Léo a retrouvé ses clefs.





Pour le plus grand plaisir de ses fans, Patafix! nous a passé commande d'un film sur cette aventure. Nous le produisons ici (mais vous avez tout intérêt à double-cliquer sur l'image pour le regarder en plus grand format).



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PS : Patafix! nous par surcroît rapporté un mulot, ce qui, avec ses congénères tués quotidiennement ces derniers jours, porte le score de Fifille à ... 98 mulots. Plus que deux avant l'hécatombe!